VOTRE LIEU DE TRAVAIL ET PROFFESSION.

Super ce mirage !!...

marin44 a écrit:

j ai fait toute mon armée parmi lessivages 4 a la base aérienne 116 a luxeuil les bains

Qu'entends-tu par cette expression, ma vieillerie ? C'est un début de Parkinson sur le clavier trop p'tit de ton téléphone ou, plus inquiétant, un début de bor del neuronal dans ton cerveau hors d'âge (tu remarqueras que je n'ai pas dit : hors d'usage)

Ben non mon vieux machin pas encore parkinston simplement ce c o n de mac qui tape ce qu'il veut et comme tres souvent je ne me relis pas et ben voila au lieu de mirage t as du lessivage

J'suis rassuré !...

il était peut être le fourrier comme on disait en langage militaire !!

Aujourd'hui, j'ai mis la main sur un carton de photos plus ou moins anciennes.
J'ai trouvé mes premiers camions.
le Berliet m'a servi 8 mois pour faire mon stage de reconversion après 10 ans d'armée en Bretagne principalement (3ème Rima) mais aussi, Nouvelle Calédonie, Centre Afrique, Tchad, Djibouti, Yougoslavie, pour finir au 1er RIMa à Angoulême.
Je me rends compte que je n'ai pas scanné cette photo. DEMAIN

Mais deux premiers camions dans la vie civile. Un Volvo F10 320cv Eurotrotteur qu'on appelait le pigeonnier à cause de sa hauteur de cabine. Jamais d'accord pour monter le Fréjus ou le Mont Blanc. Il fallait tomber l'étage. Il a finit écrasé par sa remorque. Le collègue qui en a hérité après moi, s'est loupé dans un virage (vitesse excessive), c'est planté dans un talus, la benne a écrasé la cabine. Le collègue en fauteuil roulant maintenant depuis environ 23 ans.





Volvo FH 12 380cv, presque neuf (démonstration) quand je l'ai eu en 95 je crois. Je l'ai gardé jusqu'en 99. Bien plus vaillant que le F10 pour aller en Italie. Couchette derrière les sièges, plus besoin d'escalader pour aller au dodo comme avec le F10
Là, avec Gudule 3 mon BJ40



Qui reconnait Elodie sur cette photo ?


Sur cette photo, mini rasso en Italie avec mon frère et son F12.

cool ces vielles photos
une autre époque ! véhicule du siècle dernier ,mais ...c'est pas si loin que ça !

Merci Angelo de ta remarque me concernant au moins toi tu me comprends

Jean Pierre et Philippe

J'adore ces images du temps passé !...

...
  Le bon temps !!!....

Belle rétrospective Angelo, il y a toujours un peu de nostalgie lorsque l'on évoque nos souvenirs "anciens", nos années passées, forcément cela évoque des temps où notre insouciance nous faisait simplement profiter de l'instant en construisant notre avenir ainsi que notre famille, le temps qui passe c'est aussi notre histoire qui on l'espère laissera une "petite" trace, alors profitons, profitons.

Pas seulement, Enzo.

Je pense que nos amis camionneurs se désolent de voir ce qui était un vrai "métier passion" être devenu une sorte de boulot à la chaîne entraînant une paupérisation de ses travailleurs.

Rythmes déments, contrainte de temps, concurrence déloyale des pays de l'Est, réglementation tatillonne, tyrannie du client (surtout la grande distrib') qui impose sa loi au mépris de tout sentiment humain, et j'en passe.

Ce n'est pas que de la nostalgie, ce que nous éprouvons tous selon nos métiers (demande à ceux qui étaient instit' dans les années 60 !). C'est de voir la dégradation générale de la vie des travailleurs sacrifiée sur l'autel d'une rentabilité toujours plus avide de résultats immédiats.

Nostalgie, certes. Lucidité surtout malheureusement... Celle qui vient avec l'âge, l'expérience de la vie et, le jour de la retraite venue, le recul sur toute une époque...

D'accord avec vous les copains. Pourtant je ne suis pas dans ce cas là.
Je  parle de ce que tu évoques, Daniel "Rythmes déments, contrainte de temps, concurrence déloyale des pays de l'Est, réglementation tatillonne, tyrannie du client (surtout la grande distrib') qui impose sa loi au mépris de tout sentiment humain, et j'en passe.".

Rien de tout cela ne me concerne, je l'ai déjà dit plusieurs fois, j'ai un super patron qui est presque un pote. J'adore mon boulot, j'ai hâte de reprendre, surement le mois prochain. Bientôt des photos de Mr Paf de nouveau

Je rajoute la photo de mon Berliet cité plus haut.
Je ne l'avait pas hier

....
   Il est bien que tu aies un patron "exceptionnel" mon cher Angelo !
Ce n'est hélas pas une généralité, il suffit de lire les échanges sur les réseaux sociaux pour avoir un aperçu de la réalité quotidienne, malheureusement vécue ces dix dernières années (le mien était logé à la même enseigne que bien d'autres !), ce que résume fort bien Dan pourtant étranger au métier. Ce qui pourrait prouver que certaines consciences se réveillent ???

   Pour moi, "la belle époque" à cessé avec l'abolition des frontières, la venue du téléphone portable et autres systèmes de flicage et surtout le Contrat de progrès qui, s'il a réglementé la profession, y a aussi fichu un sacré bazar !
  Mon seul regret: ne pas avoir eu dans les années 80/90 les supers engins dont nous disposons aujourd'hui..... Mais pour combien de temps encore avec les futures contraintes environnementales ?????

Bien dit Gilbert, les anciens de la route ont vu l'évolution du métier, les nouveaux "entrants" dans le métier (comme dans d'autres domaines) n'ayant pas connus les conditions  de travail d'avant sont donc assujettis aux nouveaux rythmes et nouvelles mentalités, les employeurs locaux ont du s'adapter à ses nouvelles contraintes afin d'éviter le dépôt de bilan, le (les) salarié (s) en payant le prix fort, tant mieux si notre ami Angelo a un patron exceptionnel c'est tout le bien qu'on lui souhaite, avec la bonne nouvelle d'un retour "au volant" pour bientôt.

sur la dernière photo c'est un TR 280 du 515 RT ,la ou j'ai fait mon service militaire ,j'ai fait pas mal de mission avec ces camions ,on avait aussi des Unic 270 en camions remorque pour les transports de munition ,on allait jusqu'en Allemagne avec depuis la Charente

les volvos f10 sont encore tres vaillant , la preuve en est que les forain en ont encore

pour les contraintes des metiers actuels , cela ne s'applique pas qu'aux entreprises de transport , c'est un tout , que ce soit dans les usines , la vente ,le BTP etc , du moment qu'on doit rentré dans des cases , faire les choses en temps et en heure comme on le demande, bien souvent de l'ordre de l'irreel , l'infesable, bref on en demande toujours plus pour toujours visé les premiers rang a la bourse, aujourd'hui le salarié est un numero , sans aucun remerciement au final , et sans aucune qualification au depart , et entre les 2 , un salaire mediocre, avant on etudiais nos metiers , aujourd'hui pole emplois , les agences d'interime etc envois tout et tout le monde partout pour mieux se remplir les poches

en gros ,je rejoins ce que dit gilbert , la modernité a tué le progres , et de ce fait , a cassé la qualité du travail et l'envie de vouloir bien faire, le professionnalisme a un prix , et actuellement le prix est fracassé donc le professionnalisme .... on s'assois dessus!

...
  Tout à fait Gilles : rentabilité, rentabilité.
Encore faut-il savoir gérer !!! Ce n'est hélas pas gagné pour tout le monde ! Et plus aucune reconnaissance !

  Pour ma part, après dix-sept ans de boutique :
  - Passation de pouvoir à mon successeur en une nuit, à l'arrache. Ensuite au bureau, on m'a tendu mon chèque du bout des doigts avec une salutation gênée. Et même pas un café (c'était un matin, un mercredi). Pas question de pot de retraite.... Un numéro s'en va, un autre, interchangeable, le remplace....

  No comment !  

Je sais Gilbert que dans la plus part des boite, ça se passe comme ça. C'est dégeulasse car des chauffeurs de 20 ans d'ancienneté ont le droit d'espérer plus de leur chef et même des collègues.
Pour preuve, sur les 15 personnes qui bosse pour mon boss, 4 seulement ont pris de mes nouvelles.
Le patron bien sur , qui passe même à la maison me faire voir sa nouvelle moto.
Les deux secrétaires féminines (avec qui, j'essaie de prendre un repas au moins une fois par semaine) et . . . . . un seul conducteur. .

La solidarité a disparue malheureusement,

Oui Michel, je me rapelle, lorsque j'étais gamin (je dirais années 70), quand mon père travaillait chez Onatra. Pendant les vacances scolaire, j'adorais partir avec lui pour la semaine, souvent à l'étranger. C'était rare le soir où, pour la coupure, on ne se retrouvais pas à une dizaine d'Onatra autour de feux de camp pour faire griller des saucisses et raconter des histoires de camions. Je n'ai jamais retrouvé cette ambiance, à part quelques fois, en italie. Un bon collègue connaissais mais habitudes et se débrouillait pour être avec moi en fin de journée. Il est devenu mon beau-père.

Tu allais en grèce aussi avec lui !...

Et les centres routiers, les gars !

Pendant presque quinze ans, de 2004 à 2019, au cours de mes déplacements de formation dans toutes la France, dès que je le pouvais, je m'arrêtais déjeuner ou dîner dans les restos routiers.

Pour les centres routiers, je me souviens en particulier de celui de Caen, en bordure de la 4 voies...

Quelle ambiance !